Un petit sujet pour faire plaisir à Snoopy !
Oeuvre hommage à l'occasion des 60 ans de Luciano Berio.
Le concept (puiqu'il y a concept ici) est de faire jouer une clarinette seule (la clarinette première) qui est placée au centre de la salle de concert et de la faire dialoguer avec son ombre, c'est à dire une partie préenregistrée de clarinette (la clarinette double) par le même interprète et de diffuser cette partie par l'intermédiaire de six haut-parleurs entourant la salle.
Il y a une dimension acoustique intéressante: le public étant situé nécessairement entre l'interprète comme dédoublé, au centre et à l'extérieur.
Structure de l'oeuvre:
Sigle initialSix
StrophesEntre chacune de strophes cinq
TransitionsSigle finalLes six strophes sont jouées par la clarinette en direct, les autres parties sont préenregistrées, l'interprète double se répond à lui-même en écho et de façon alternée donc puisque la spatialisation intervient. C'est difficilement retransmissible au disque, mais intéressant tout de même.
La partie enregistrée permet de modifier des éléments de diffusion: variant le nombre et la balance des haut-parleurs, modification du volume, faire déplacer de façon circulaire le son autour de la salle par l'intermédiaire des six points de diffusion. Procédés qui apportent un dynamisme certain à la pièce.
Un disque Deutche Grammophon:
Alain Damiens, clarinette
IRCAM pour le spatialisateur.