La clarinette dans la musique classique
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 Mozart et l'énigme du K.621b

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steph-w
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MessageSujet: Mozart et l'énigme du K.621b   Mozart et l'énigme du K.621b Icon_minitimeMar 2 Juin - 19:06

Je suis tombé par hasard et par chance récemment sur un DVD dont le titre semblait comme une accroche commerciale. Je le visionnai sans vraiment d'empressement et puis je suis tombé sous le charme et dans le suspense. Very Happy
Construit comme un documentaire policier, avec des trahisons, des rebondissements des coups de théâtre, cette histoire nous décrit la génèse du concerto K. 621b qui se transformera en K.622. Passionnant. Je vous retranscris le fil au plus près de ce que j'ai compris, après l'avoir visionné stylo et carnet de notes en main. Smile

J'ai essayé d'être fidèle au réalisateur le plus possible à ceci près, que j'ai divisé "l'intrigue" en chapitre. Ceci pour une meilleure lisibilité.
Chaque chapitre comportera un résumé final.

Les textes sont donc ceux que j'ai entendus (à 90%) Ils sont entrecoupés dans le DVD, par des extraits d'oeuvres, d'images superbes de partition et d'instruments, ainsi que des commentaires de Gilles Thomé et de HC Robbins Landon.
(J'espère que vous prendrez autant de plaisir que j'ai eu à suivre cette magnifique réalisation)


Mozart et l’énigme du K621b. Film de Olivier Julien et Thierry Nutchey., d’après une idée de Gilles Thomé. Avec la participation de MM. Gilles Thomé et HC Robbins Landon.


Chapitre 1.

Wintertur (Suisse) début de l’histoire, où se trouve le manuscrit original du Co pour clarinette. Il ne subsiste seulement qu’un manuscrit de 12 pages K.621b (1er mouvement) – il faut savoir que tous les manuscrits des œuvres de Mozart pour clarinette ont disparu – écrit initialement pour cor de basset (noté tel quel sur la partition « für Basset Horn »)
1re page : cor de basset en sol. Partition écrite d’un seul jet (presque sans rature).
6e page : un do# grave, note incroyable puis un saut de 3 octaves.
Suite : passage noté d’un seul élan qui pousse toujours plus loin les possibilités de l’interprète et de l’instrument.
10e page : l’écriture change soudain, plus sombre, plus fine, plus nerveuse (autre plume, autre jour ?) L’accompagnement n’est plus en sol mais en la, Mozart avait changé d’idée et opté pour une clarinette.
12e page : le manuscrit s’interrompt brutalement.
Le filigrane du manuscrit pourrait aider à dater la partition.

Résumé du 1er chapitre : l’instrument destiné pour ce Concerto était un cor de basset capable d’atteindre le do# grave. La partition commence en accompagnement en sol puis en 2e partie change soudain pour un accompagnement en la. Pourquoi Mozart a-t-il abandonné l’instrument initial, source de son imagination ?

Chapitre 2

Il n’existe que 3 cors de basset en sol dans le monde. 2 sont signés par les frères Mehroffer de Passau ( ?), instruments splendides mais rudimentaires incapables d’atteindre le do# grave. Le 3e se trouvait dans les réserves du Deutsches Museum à Munich. Ne possède pas non plus le do# grave et surtout date de 30 ans après la mort de Mozart. Aucun instrument existant ne permet donc de jouer la partition qui devra rester muette. Gilles Thomé conclue qu’il devra fabriquer lui-même l’instrument.
HC Robbins Landon exprime son enthousiasme devant le projet de Gilles Thomé : pouvoir enfin jouer la partition originale en sol.
Recherches de modèles suivant ceux qui existent comme modèles en fa, du XVIIIe siècle.
Chaque facteur avait créé son propre modèle et il existe une quantité énorme de variétés. Chacun essayant de compléter un registre dans les graves de plus en plus étendu. (magnifiques images de cors de basset datant de 1780 à 1820 environ)
Remarque : le cor de basset s’est très tôt stabilisé en fa et Mozart a écrit une partition pour un instrument qui n’existera dans sa forme la plus aboutie, que 30 ans après la mort du compositeur. Le mystère est complet.

Résumé du 2e chapitre : Il n’existe pas d’instrument de l’époque capable de pouvoir interpréter la partition originale. Le cor de basset s’est très tôt stabilisé en fa. Gilles Thomé devra fabriquer un instrument en sol capable de jouer le do# grave.

Chapitre 3

Avec l’aide des documents en possession de HC Robbins Landon, le filigrane révèle que le papier utilisé pour le K621b l’a déjà été pour la symphonie Prague (1786-1787), le concerto du Couronnement, la Flûte enchantée. C’est donc un papier conservé et réutilisé en 1791. L’esquisse du Concerto commencerait donc autour de 1786-1787, il faudra attendre 5 ans pour voir la partition apparaître officiellement (avant-dernière pièce inscrite au catalogue de ses œuvres en tant que concerto pour clarinette).
Mozart l’a dédié à Stadler.

Il reste une lettre de Anton Stadler datée de novembre 1781, qui démontre qu’il était déjà virtuose (avec son frère Johann) du cor de basset et de la clarinette. Mozart a fait la connaissance des Stadler en mars 1781, lorsqu’il était en mission à Vienne, où il les remarqua comme 1er et 2e clarinettes d’un orchestre composé uniquement de vents (orchestre impérial de Vienne).
Mozart s’inspirera de cette orchestre pour composer la Gran Partita..
Stadler, à l’époque, était une sorte de vedette. Mozart lui confiera la clarinette du nouveau quintette (K.452) qu’il créera pour l’occasion, il pensait avoir réalisé là sa meilleure composition et il l’écrivit à son père : « Tu aurais dû entendre comme ils ont joliment joué ». HC Robbins Landon fait remarquer que Mozart (comme d’ailleurs Haydn) ne se vante jamais. Ce quintette dût être un grand succès.

Résumé du 3e chapitre : L’esquisse du concerto aurait commencé aux environs de 1786. Il était dédié à Anton Stadler. Stadler est un très grand interprète et une sorte de vedette de l’époque. Mozart écrira plusieurs pièces pour cet interprète.

Chapitre 4 :

C’était à Vienne que se trouvait la 2e pièce de ce puzzle : une copie manuscrite de la seule autre partition pour cor de basset en sol : nocturne pour voix clarinette et cor de basset daté d’approximativement 1785-1786.
Sur le manuscrit est noté : 6 nocturnes composés par Gottfried Jacquin ». La partie pour cor de basset est très délicate comme pour le concerto et réclamait un ré# grave ; les dates concordaient : c’était bien sûr le même instrument.

HC Robbins Landon décrit avec passion les soirées que donnaient hebdomadairement les Jacquin et précise que Gottfried avait publié sous son nom, des partitions écrites de la main de Mozart. Le nocturne était bien de lui. Mozart avait publié à cette époque des pièces où la clarinette tenait un rôle prépondérant, la plus célèbre : le trio des quilles K.498.

Ces soirées avaient dû être l’occasion pour Mozart et Anton Stadler l’occasion de pousser toujours plus loin les possibilités de l’instrument. Stadler lui-même réalisait des innovations sur les notes graves du cor de basset impossibles à jouer à la clarinette. Les notes graves de Stadler faisaient penser au do# et ré# du concerto et du nocturne. Le cor de basset était donc le fruit des recherches d’un facteur très en avance sur son époque et sans doute proche de Mozart, puisqu’en 1784-1785, cet instrument était chez les Jacquin.

Résumé du 4e chapitre : Un deuxième partition pour cor de basset, s’aventure dans le grave. Signée G. Jacquin, cette partition est également de Mozart. Stadler innovait dans ce registre. Il y avait donc une relation entre les Jacquin, Mozart, Stadler et le facteur de cet instrument.

Chapitre 5 :

Il ne faut pas perdre de vue que Anton Stadler avait une mauvaise réputation : instable, pas vraiment honnête. En 1787, Mozart et Stadler se trouvent à Prague pour fêter le triomphe des Noces. Stadler était le clarinettiste attitré de Mozart et un de ses plus proches amis.
Les premiers biographes précisent que Anton Stadler aurait profité de la confiance de Mozart pour lui soutirer d’énormes sommes d’argent. Constance laissera entendre dans une lettre que c’est Stadler qui serait responsable de la disparition du Concerto et probablement d’autres œuvres : « il faut prendre contact avec le clarinettiste Stadler au sujet de partitions pour cet instrument. Il en a plusieurs originales et possède encore des trios inconnus pour Cor de basset en copie. Il prétend que ces œuvres enfermées dans son coffre lui ont été volées dans l’empire. Mais d’autres m’affirment que ce coffre a été mis en gage pour la somme de 73 ducats ; il y avait dans ce coffre des objets et des instruments avec les originaux. » Quels trésors y avait-il dans ce coffre, quelles partitions avons-nous manquées ?
Mozart n’a jamais douté de son ami. Quelques semaines avant sa mort, il écrivait une lettre où il disait achever le dernier mouvement du concerto qu’il lui destinait. Sept ans après leur première rencontre, il s’émerveillait toujours de la virtuosité de Stadler. « …Miracle bohémien … » l’appelle-t-il dans une lettre à sa femme, à propos de la Clémence.
Stadler reçut la partition du concerto qu’il attendait pour débuter une grande tournée dans l’Empire (tournée qui verra son coffre disparaître).
Le 16/10/1791 Stadler donnait la première de son concerto (Prague ?)
Dans la liste des biens, à la mort de Mozart, il y avait mention d’une somme de 500 florins que lui devait Anton Stadler. Est-ce la somme promise à payer après la tournée, pour la réalisation du Concerto qu’il lui avait commandé ?, pense HC Robbins Landon.
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MessageSujet: Re: Mozart et l'énigme du K.621b   Mozart et l'énigme du K.621b Icon_minitimeMar 2 Juin - 19:07

'la longueur du message ayant dépassé la limite autorisée, voici la suite et fin du document". Very Happy

Résumé du Chapitre 5 : Stadler, malgré sa mauvaise réputation, avait la confiance de Mozart et était son ami. Il serait responsable de la disparition de partitions et d’instruments dans des circonstances mal définies. Il est fort probable que c’est Stadler qui aura commandé le concerto avec promesse d’une rétribution de 500 florins.

Chapitre 6:

C'était donc Anton Stadler que Mozart avait entendu jouer du cor de basset en sol. Le concerto avait toujours été pour lui. Mais d'où venait l'instrument, et pourquoi en avoir changé, alors que Stadler jouait indifféremment de la clarinette ou du cor de basset ?
La Franc-Maçonnerie était en plein essor à Vienne, Mozart avait rejoint les Francs-Maçons, en 1784, séduit par les idées d’égalité diffusées dans les loges. Haydn fut initié en 1785, Schikaneder, Stadler étaient tous des Francs-Maçons. On ne sait pourquoi, les Francs-Maçons ont toujours été attirés par les instruments à vent. Mozart écrivit beaucoup de musique pour les loges.
La plupart des indications qui existe sur la musique de cette époque-là est la suite d’annonces des concerts au profit de tel ou tel musicien ou famille de musiciens. (Les Francs-Maçons ont pour précepte la charité et s’entraident).
Dans les comptes rendus des loges, on rencontre les noms de Mozart et de Stadler. « Monsieur Stadler a interprété une œuvre sur la basse clarinette, instrument d’une nouvelle conception fabriquée par Théodore Lotz,
facteur de la cour, cet instrument a 2 tons graves en plus que la clarinette traditionnelle ».
Donc en 1788, un an après l’esquisse pour cor de basset, les recherches de Stadler avaient abouti, il possédait une clarinette capable de jouer toutes les notes du K.621b. C’était donc Stadler qui avait convaincu Mozart de modifier son concerto pour ce nouvel instrument dont il était l’inventeur. Mozart avait donc abandonné le cor de basset en sol. Et l’homme qui avait mis au point cette clarinette expérimentale était frère de loge de Mozart et de Stadler. Il ne pouvait s’agir d’une coïncidence.

Résumé du chapitre 6 : Stadler et Mozart comme beaucoup de leur entourage étaient Francs-Maçons. Lotz, le facteur d’instrument, également. Stadler a convaincu de modifier le concerto en sol pour son nouvel instrument en la.

Chapitre 7 :

Donc deux documents précisent que Stadler, Mozart et Lotz étaient réunis en loge maçonnique. Un compte rendu de loge ainsi qu’une académie qu’avait donnée Stadler à Vienne, jouant une nouvelle clarinette, basse clarinette, fabriquée par Lotz. Y a-t-il d’autres documents précisant les activités du facteur Theodor Lotz ?
Il existe un dictionnaire écrit par un certain Gerber( http://www.biographie.net/Ernst-Ludwig-Gerber ), « dictionnaire historique et biographique des musiciens ». Dans la première édtion de 1790-1792, on trouve bien sûr Theodor Lotz, où il est dit qu’il exerçait son métier à Presbourg (=Bratislava) en 1782. Et qu’il est surtout reconnu pour « avoir porté le cor de basset à un rare degré de perfection. » En 1788, on le retrouve à Vienne et c’est là qu’il a inventé ces incroyables clarinettes et cors de basset capables de jouer tous ces graves inaccessibles auparavant.
Après la mort de Lotz, quand Stadler est parti pour cette tournée, il est curieux de noter, qu’il n’est plus question de Lotz nulle part. Il a prétendu que c’était lui l’inventeur de ces instruments. C’était faux bien sûr, l’inventeur était bien Lotz.
Les indélicatesses de Stadler avaient presque effacé les traces du génial facteur. Il n’y avait pourtant aucun doute. Lotz s’était installé à Vienne en 1784, l’année des premiers succès de Stadler et Mozart. Ses recherches avaient porté sur les notes graves du cor de basset. C’était donc lui la pièce manquante du puzzle, le maître dont il fallait étudier la facture.
Il existe, dispersés en Europe, 6 cors de basset fabriqués par Lotz, c’est dire la réputation qu’il avait dû avoir ! Un de ceux-ci se trouvait au musée de la ville de Constance. Cet instrument était conçu pour un gaucher. Lotz aurait fait du « sur-mesures » pour chacun des instrumentistes. Ce qui ne simplifiera pas la tâche de Gilles Thomé. Le génie de cet homme était grand : en favorisant la forme coudée et en modifiant la position des clés, il avait stabilisé l’instrument et ouvert la voie qui menait au fameux do# et ré#. Il manquait deux notes à cet instrument (celui de Constance) mais techniquement, le pas était franchi.

Résumé du chapitre 7 : Dans les années 1784-1788 Lotz jouissait d’une solide réputation d’excellence dans la facture de ses instruments. Il était parvenu à une forme aboutie fruit de ses recherches. C’était lui et non Stadler qui avait inventé ces basses clarinettes capables de registres les plus graves.

Chapitre 8 (final):

Le manuscrit K.621b nous ramenait une fois de plus à Prague.
Le musée Ceske Hudby abritait la collection d’instruments à vent la plus riche d’Europe. Mais depuis quelques années le musée est fermé au public. Et ses trésors dormaient au fond des entrepôts.
Le conservateur des instruments anciens, avait accepté de sortir les 2 Lotz de leur réserve. Le musée possède 23 cors de basset. Les Lotz sont réputés pour être deux des meilleurs exemplaires. Ces modèles confirment le talent de Lotz. Le modèle viennois qu’il avait créé demeurerait précis et fiable. La justesse et la qualité du son étaient au cœur de ses préoccupations.
Le conservateur fait remarquer que les différentes parties sont numérotées. Stadler, Mozart et quelques maîtres tchèques ont écrit des trios pour cor de basset. Lotz avait sûrement produit des instruments capables des do# et ré#, puisqu’il avait, en 1788, résolu le même problème pour les clarinettes de Stadler. Aucun ne semblait avoir survécu. Gilles Thomé conclut qu’il devra proposer une hypothèse d’instrument complet en sol en prolongeant les principes mis en place par Theodor Lotz.
Soudain, une nouvelle extraordinaire : trois cors de basset de Lotz sont retrouvés en Slovaquie. L’inventaire montait donc à 9 exemplaires le nombre de cors de basset de ce facteur, chance incroyable pour des instruments du XVIIIe siècle.
Depuis la 2e Guerre Mondiale, on a retrouvé en Tchécoslovaquie un nombre étonnant de partitions, de manuscrits, d’instruments et d’histoires, dont on ignorait absolument tout. Un seul exemple : on a retrouvé à Prague 12 pièces de Haydn, dont on n’avait aucune trace avant de les redécouvrir. (Landon reste muet sur la nature de ces pièces, désolé Piero !)
La coïncidence était incroyable. Cette découverte était due à deux frères clarinettistes de Bratislava. Ils avaient également trouvé des documents concernant Lotz : une copie de son testament, un article relatant que Lotz avait joué un concerto écrit par lui-même ! Dans l’acte de décès, il y a la liste des débiteurs parmi lesquels il est intéressant de noter le nom de Stadler qui lui devait le montant pour la réalisation de 2 clarinettes de basset.

Lotz avait vraiment sa place aux côtés de Mozart et de Stadler. Mort un an après Mozart, il n’a jamais non plus pu entendre la musique que le compositeur avait écrite pour le virtuose interprétée par son instrument. La réapparition des instruments semblait être un encouragement.

Les instruments étaient magnifiques. Numérotés également, ils constituaient un ensemble à part entière. Parfaitement conservés, ils étaient prêts à jouer à nouveau. Ils étaient tous en fa. Ils précisaient le modèle de Lotz et de sa facture. C’était une découverte incroyable.
Gilles Thomé construisit son modèle en sol.
HC Robbins Landon évoque cette journée où il a entendu ce son extraordinaire et où ils ont ébauché l’organisation d’un concert, où l’on jouerait un concerto en sol pour cor de basset et non plus en la pour clarinette. Il fallait également achever la partition de Winterthur.
Trois prototypes furent nécessaires pour peaufiner le travail.
Le modèle de cor de basset en sol d’après Lotz était prêt. La partition muette depuis deux siècles , symbole de la rencontre de trois génies : Lotz, Stadler et Mozart allait pouvoir être écoutée.

Résumé du chapitre 8 :

Trois cors de basset retrouvés permettaient de définir le modèle de Lotz qui inspirera Gilles Thomé en vue d’une re-création. Lotz était créditeur de Stadler. Il lui avait fabriqué deux instruments. La partition allait pouvoir être interprétée.
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MessageSujet: Re: Mozart et l'énigme du K.621b   Mozart et l'énigme du K.621b Icon_minitimeMer 3 Juin - 7:09

Merci Steph pour ces chapitres passionnants que tu avais déjà publiés sur le Forum de Ron (consacré à Mozart).

Les amoureux de Mozart consulteront ce Forum avec passion Wink

Je tiens à préciser que je ne cautionne nullement les turpitudes de celui qui m'a offert mon pseudo Hehe
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