Max Bruch 8 pièces opus 83

On ne connaît de Max Bruch que son premier concerto pour violon et un peu son Kol Nidrai et la Fantaisie écossaise.

Les 8 Pièces opus 83 écrites à la fin de sa vie, pour clarinette, alto et piano, sans tire accrocheur, sont pourtant des moments de bonheur. A l'exception d'une seule, elles sont toutes en mode mineur, et seules deux d'entre elles sont rapides. Les trois instruments sont traités sur un pied d'égalité.

La durée totale est d'une quarantaine de minutes. Le détail :

1 Andante en la mineur
2 Allegro con moto en si mineur
3 Andante con moto en ut mineur
4 Allegro agitato en ré mineur
5 Andante en fa mineur : mélodie roumaine
6 Andante con moto en sol mineur : chant nocturne
7 Allegro vivace ma non troppo en si majeur
8 Moderato en mi bémol mineur

Il y a aussi :

- des Danses suédoises pour clarinette et piano (?)
- un Concerto pour clarinette, alto et orchestre, op. 88 (1911)

Mais je n'ai jamais entendu.

Les 8 pièces que tu cites font partie d'un CD que j'attends impatiemment

Elles sont composées pour clarinette, alto (ou violoncelle) et piano, (voire piano trio) d'après le site d'Amazon : ICI

Stéphane a écrit:

Il y a aussi :

- des Danses suédoises pour clarinette et piano (?)
- un Concerto pour clarinette, alto et orchestre, op. 88 (1911)

Max Bruch a composé aussi un Septuor pour clarinette, cor, basson, 2 violons, violoncelle et contrebasse en mi bémol majeur, qu'il est intéressant de connaître. C'est une oeuvre de jeunesse sans opus.

Les "Schwedisches Tänze" ont été composées pour piano à quatre mains puis pour clarinette et piano. Elles sont au nombre de 14. 7 d'entre elles ont en outre été orchestrées par Bruch.

Citation :

Compositeur né à Cologne le 6 janvier 1838, mort à Friedenau-Berlin le 2 octobre 1920.
Il reçut les premiers rudiments de solfège de sa mère qui était maîtresse de musique.
A 14 ans, alors élève de Karl Breidenstein, il composa une symphonie qu'il fit exécuter. L'année suivante, il obtient le prix Mozart et poursuit l'étude du piano en même temps que la théorie et la composition.
De 1858 à 1861, Bruch se fixa comme maître de musique à Cologne. Indépendamment d'un séjour où il fut chef d'orchestre de la Société Philharmonique de Liverpool, en remplacement de Julius Benedict de 1880 à 1883 - séjour durant lequel il épousa une chanteuse berlinoise Clara Tuczek -, la vie musicale du compositeur s'exerça seulement en Allemagne où il fit exécuter ses oeuvres et les dirigea lui-même.
En 1898, il fut nommé Membre correspondant de l'Académie des Beaux-Arts pour la France.
Dans la production de ce compositeur, peu de partitions ont connu un franc succès, si ce n'est ses oeuvres concertantes, telles "le concerto pour violon - Op. 26", "la fantaisie écossaise" pour violon et orchestre, ainsi que [le "Kol Nidrei"].