Stadler Administrateur
Nombre de messages : 1328 Age : 54 Localisation : Gembloux (Belgique) Date d'inscription : 07/03/2007
| Sujet: Gobert-Boulez-Campo - 2-8-7 à Bruxelles Lun 23 Juil - 11:17 | |
| Dans le cadre du Festival Midis Minimes, le jeudi 2 août 2007 à 12h15 au Conservatoire de Bruxelles : Gilles Gobert (1971-) Quintette
Pierre Boulez (1925-) Dérive 1
Régis Campo (1968-) AnimaAvec l'Ensemble ON : Karine de Fleyt, flûte Philippe Saucez, clarinette Michel Copin, violon Nicolas Deletaille, violoncelle Gisèle Decoster, piano Jean-Louis Maton, percussion - Citation :
- - Écrit en 2006, le Quintette pour flûte, clarinette, violon, violoncelle et un percussionniste « emprunte » différents matériaux issus d’une de mes pièce précédente composée pour l’ensemble 21 sur des textes de l’écrivain et poète Yves Colley.
Comme la plupart de mes pièces, ce quintette prolonge mon travail sur les couleurs harmoniques, une pensée électronique instrumentale et les différents états de tension colorée. À partir de l’alternance de deux accords « timbre » entendus dès le début, la musique progresse vers une continuité due à l’élargissement des phrases harmoniques et une lente construction mélodique. La couleur mélodique qui se dégage est peu à peu submergée par des articulations à la frontière entre phénomènes mélodiques et harmoniques avant que la pièce ne s’achève par filtrages progressifs.
- Datant de 1984, Dérive 1 tire sa substance d’un accord de six notes qui renvoi au nom du mécène et chef d’orchestre suisse Paul Sacher (eS – A – C – H – E – Ré = mib la do si mi dans la notation germanique + Ré). Cet hommage à Paul Sacher était déjà également le point de départ de Messagesquisse (1976-1977) pour sept violoncelles. De cet accord est dérivé tout le spectre harmonique de l’œuvre qui se déroule tel un changement progressif de perspective. Les gestes instrumentaux d’apparence paisibles de cette pièce presque méditative renforcent son côté immatériel et intemporel. Ces gestes de dimensions variables à chaque instrument plongent l’auditeur au cœur d’une polyphonie de temps, véritables « bulles de temps » comme le compositeur se plaît à les décrire.
- Régis Campo appartient à une génération de compositeurs pénétrée des acquis de la musique contemporaine et, en même temps, débordant largement le cadre de celle-ci par la pluralité de ses influences esthétiques et la liberté de son langage. Sa musique est d’une grande limpidité, brillante, ludique, pleine de vivacité rythmique. Anima, composée en 1996, reflète entièrement le style du compositeur. En effet, l’utilisation de modes diatoniques et pentatoniques ainsi que l’utilisation de mélodies morcelées et hésitantes sont caractéristiques des pièces de cette période telles que Commedia, Anima ou encore Phantasmagoria.
Gilles Gobert Comme pour tous les concerts de ce Festival : Entrée = 3 euros Infos complètes sur : http://www.midis-minimes.be/fr/calendrier.php | |
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