Schumann - Fantasiestücke pour clarinette et piano (1849)

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Fantasiestücke pour clarinette et piano (1849)

Robert Schumann est né le 8 juin 1810 à Zwickaü en Saxe. Son père était libraire et sa mère musicienne. Poussé par son père, il prit ses premières leçons de piano à l'âge de 7 ans. Rapidement, il composa de petites pièces. Son père l'initia également aux poètes allemands, qui l'influencèrent par la suite beaucoup dans ses compositions, particulièrement les poètes Jean-Paul Richter et Hoffmann. Robert Schumann est reconnu comme un compositeur romantique par excellence, où la poésie elle-même se fait musique. Alors que chez Chopin, la musique représente l'essence même de son existence et chez Liszt, un moyen d'exprimer son incomparable virtuosité, avec Schumann il en va tout autrement. Son œuvre musicale se substitue à l'œuvre littéraire qu'il n'a pas écrite. Son originalité se situe dans la complexité polyphonique et rythmique, et la richesse des nuances.

Après son mariage en 1840 Robert Schumann composa plus de 200 lieders et se voua principalement à la musique de chambre et à la musique symphonique ou concertante.
Il ne composa de nouveau pour le piano qu'en 1849 (Scènes de la forêt, Quatre marches Fantasiestücke). Les œuvres de cette période ont un caractère rétrospectif et nostalgique en regard des années heureuses de l'enfance.

Les Fantasiestücke se composent de 3 mouvements. Chaque page est construite en forme de lied avec coda intensément lyrique qui exploite au mieux la sonorité nostalgique de la clarinette en La. On découvre ici les mélodies asymétriques et les doublures au piano qui sont une des caractéristiques du dernier Schumann.

Source : http://www.duodarius.com/html/schumann.html

On retrouve les 3 Fantasiestücke sur Youtube dans ces deux vidéos :

Video 1

Video 2

J'aime beaucoup Schumann qui sait composer ( c'est le cas de le dire ) entre romantisme et mystère...Il y a vraiment une "atmosphère" dans ses oeuvres.

Ces Fantasiestücke opus 73, ainsi que les Mächenerzählungen (récits de contes de fées) opus 132 sont ses seules incursions dans la clarinette soliste.

C'est dommage. On aurait aimé un quintette pour clarinette et cordes comme celui de Brahms.

Il me semble l'avoir entendu il y a peu. Et comme j'aime Schumann ça ne pouvait etre que bien.

Je joue la version pour violoncelle à la clarinette basse.

Voilà qui me parle

Si tu as un enregistrement, n'hésite pas à nous en faire profiter.

... au fait : Bienvenue sur ce Forum

Tu peux aller te présenter là : https://clarinette-classique.forumactif.fr/presentation-f5/

Il ne s'agit malheureusement pas d'une version pour clarinette basse, mais je vous propose ma version des trois pièces :
https://www.youtube.com/watch?v=oh30jqt7YQ8

Vous pourrez lire dans les commentaires qu'un certain nombre de personne trouvent cette version trop rapide. Il n'est évidement pas question de virtuosité, mais de l'idée que je me faisais de l'esprit de Schumann, romantique , sturm und drang !

C'est une très belle interprétation que tu livres là

Même si c'est un peu rapide, je ne trouve pas cela gênant